Nos interactions et nos activités avec les animaux domestiques, d’élevage ou sauvages nous interrogent sur notre responsabilité lorsque nous prenons des décisions pour eux, à leur place.
Cette responsabilité implique une remise en question de notre positionnement vis-à-vis des animaux :
Que pensent les animaux non humains en tant qu’êtres sentients et conscients ?
Nous transmettent-ils des informations que nous ne savons pas capter avec nos sens habituels ?
Pourrions-nous mettre en place avec eux des coopérations mutuellement bénéfiques au lieu de collaborations forcées ?
Ces coopérations entre les humains et les animaux concerne différents domaines :
La compétition entre habitats humains et habitats sauvages
La conservation et réintroduction d’animaux sauvages dans la nature
Notre rapport aux animaux domestiques
L’exploitation des animaux d’élevage
La relation entre animaux et personnes polyhandicapées et non verbales
La place des animaux auprès des personnes âgées dépendantes
Pour coopérer avec les animaux, il est nécessaire de mieux les comprendre en tant qu’individus et êtres conscients, au-delà de ce que nous savons de leur sensibilité et de leurs besoins primaires.
Jusqu’à présent, l’humain s’appuie sur l’éthologie, ou les sciences zoologiques et vétérinaires qui, malgré les avancées indéniables, présente une limite : que pense véritablement l’animal ?
Pour répondre à cette question, un savoir ancestral réemerge depuis quelques décennies : la communication inter-espèces, autrement appelée communication intuitive ou animale.
Depuis plusieurs années, des professionnels du monde animalier recourent à cette forme de communication avec des animaux de compagnie, des chevaux, également avec des animaux sauvages.
Ce mode de communication permet à des humains et non-humains d’échanger entre eux des informations, en présence ou à distance, sous forme de perceptions, de sensations ou d’images sans recourir au langage verbal ou gestuel.
Pour que la communication et la coopération entre humains et animaux se développent, Alliance s’engage dans quatre axes :
Réaliser des projets de terrain de coopération inter-espèces qui s’appuient sur la CII
Développer des guides méthodologiques qui intègrent les questionnements éthiques nécessaires
Contribuer au champ de recherche scientifique émergent sur la communication et la coopération inter-espèces
Travailler aux conditions du nécessaire changement de positionnement des humains vis-à-vis des animaux
Question primordiale de notre responsabilité éthique vis-à-vis des êtres vivants non humains avec qui nous cohabitons sur cette planète. idée de l’humain qui s’est positionné au-dessus de la nature. Coopérer et non pas dominer ou exploiter.
Quelle est notre responsabilité vis-à-vis des animaux ou même des humains non verbaux lorsque nous prenons des décisions pour eux sans connaître leur point de vue ? Trouver une phrase sur l’importance de la parole.
Ce que c’est/ ce n’est pas :
Nous réfléchissons à des chemins de coopération ou l’animal et l’humain décident de trouver des voies ou des compromis communs, réalistes, pragmatiques. Premiers pas, premières étapes.
Liaison : pour coopérer avec les animaux il faut d’abord pouvoir communiquer avec eux
La CII : ce canal de communication méconnu, pourtant universel, permet à des êtres humains et non-humains d’entrer en communication, sans recourir au langage verbal ou gestuel, permettant d’échanger des informations à distance sous forme de perceptions, sensations ou images.